À propos


Équipe


Stefan Speekenbrink

Stefan Speekenbrink, comédien et metteur en scène, se forme aux techniques corporelles de Jacques Lecoq et suit l'enseignement théorique de l'université Paris 8 en Arts du spectacle.

Il entre dans la section mise en scène à L'INSAS (Institut National Supérieur des Arts du Spectacle) à Bruxelles, où il sort diplômé en 2004.

Son grand intérêt pour le travail corporel l'amène à se former continuellement aux techniques de danse-contact auprès de Jo Lacrosse (Bruxelles) et à effectuer des stages sur les travaux de Grotowsky, Decroux et Barba. Il parfait également sa formation dernièrement auprès de Jean-Pierre Vincent et Stefan Kaegi (Rimini Protokoll).

Comédien, il joue notamment pour et avec Claude Buchvald, Ulysse Maj, Réda Kateb,Jean-Luc Mathevet et Hauke Lanz. Dernièrement, il participe aux créations documentaires mises en scène par Kathrin-Julie Zenker en région PACA : « Le silence rouge » et « Résistance(s)», présenté à La Friche Belle de Mai à Marseille.

Metteur en scène, il actualise « Sainte Jeanne des Abattoirs » de Bertolt Brecht, monte « Un rat qui passe » d'Agota Kristof, « Les Enfantastiques » de Yak Rivais, « Gang » avec et de Philippe Minyana, "Le pont de pierre et la peau d'images" de Daniel Danis et le spectacle musical « 2112, une politique-fiction », texte et musique de Dick Annegarn. Actuellement il dirige de nombreux projets ambitieux en collaboration avec Marseille Métropole et l’Éducation Nationale.


Kathrin-Julie Zenker

Kathrin-Julie Zenker est metteur en scène et docteur en arts du spectacle.

Après des études à l’Institut supérieur des arts de la scène (INSAS, Bruxelles) ainsi qu’à l’école de théâtre Ernst Busch (Berlin), où elle collabore respectivement avec l’écrivain Jean-Marie Piemme et le metteur en scène Manfred Karge, Kathrin-Julie Zenker crée plusieurs spectacles documentaires, notamment Le silence rouge au sujet de la Fraction armée rouge, ainsi que la performance Résistance(s).

Sa recherche porte principalement sur la question du jeu d’acteur au sein de dispositifs scéniques documentaires et plus philosophiquement sur la question de la relation entre réel et esthétique. Elle enseigne depuis plusieurs années à l’université de Nice Sophia Antipolis où elle codirige au sein du CTEL (Centre Transdisciplinaire d’Épistémologie de la Littérature et des arts vivants) une filière de recherche autour du sujet «Arts et actualité» en collaboration avec Stefan Kaegi (Rimini Protokoll).

Publications

«La vérité en creux, l’autoréflexivité esthétique au sein du spectacle documentaire Jan Karski (mon nom est une fiction)», in A. Caillet et F. Pouillaude (dir.), Un art documentaire, enjeux esthétiques, politiques et éthiques, actes du colloque international de l’Université Paris 1 – Sorbonne juin 2015, Rennes, PUR, 2017.

«Ni discours, ni expertise. Vers une revalorisation de l’acteur documentaire à travers l’exemple du théâtre de Peter Weiss et de la compagnie suisse Rimini Protokoll», in L. Kempf et T. Moguilevskaia (dir.), Le Théâtre néo-documentaire : résurgence ou réinvention?, Nancy, PUN, 2014, p. 181-196.

«What you see is what you see, songe d’un théâtre documentaire constructiviste», in V. Lemaire et J.-M. Piemme (dir.), Usages du «document», Études théâtrales n° 50, Louvain-la-Neuve, Revue Études théâtrales, 2011, p. 29-35.



Fabien-Aïssa Busetta

Il entre à l’âge de 17 ans à la City litterary school de Londres dans la classe de Ronald Wilson, il joue auprès de ce dernier le rôle d Arthur Rimbaud dans une création Européenne. L’année suivante il entre a la Théâtre National de Marseille, auprès de l’équipe permanente des jeunes acteurs.

A sa sortie en 94 il part en tant qu’élève étranger à la Hunter school à New York et à l’Actor's Studio, il devient l’élève de la chanteuse actrice Abbey Lincoln. de retour en France il rejoint l’équipe que forme Jacques Nichet au CDN de Montpellier , puis part travailler en Belgique avec Matthias Langhoff et l’année suivante en 1996 il rentre à l’ERAC.

Il y rencontre Jean-Pierre Vincent avec qui il jouera de 1999 à 2005. Ce dernier l’engage pour la cour d’honneur et l’envoi travailler avec Edward Bond dans le cadre du "Big Brum théâtre in éducation" à Birmingham. En 2003 Jean-Pierre Vincent fait de nouveau appel a Fabien-Aïssa pour la mise en scène des "onze débardeurs " qui contribue à faire entrer Edward Bond au programme de l’éducation nationale.

Il prend la direction artistique du collectif d’acteurs "La Réplique" et en fait une des structures sur les métiers de l’acteur les plus en vue en France, il y invité des artistes tel que Eva Doumbia, Dieudonné Niangouna, Lazare, Jean Pierre Vincent, Alain Françon, Galin Stoev, Gildas Millin, Michel Vinaver, Transquinquennal, La Fabrique imaginaire, Jean Batispte Sastre, Emmanuel Mouret, Thierry de Peretti, Catherine Marnas, Serge Valetti, Frédéric Fisbach, Laurent Gutmann, Judith Cahen, Cyril Teste, Stefan Kaegi etc...

Fabien-Aissa Busetta tourne par ailleurs dans une quinzaine de Long métrages et de séries avec des rôles titres.

En 2014 il est invité par la biennale internationale d’art d’Istanbul pour créer la première partie des "Pièces de Guerre" d’E.Bond, dont il fait traduire l’œuvre, lors des mois de résidence de création, il conduit des module de travaux théâtraux au Lycée Saint Joseph d Istanbul en partenariat avec le CCF.

En 2014 il se forme également auprès de Thomas Ostermeier pendant la biennale d’art contemporain de Venise.

Il est en résidence aux Halles de Schaerbeek la même année avec les auteurs Stanilas Cotton et Sedef Ecer pour la création sur les migrations féminines "Vas jusqu'où tu pourras".

Il fait également partie de la classe de Milo Rau à Venise en 2016 et développe avec lui "1000 euro pour Milo Rau, sur le financement du marché de l’art.

En 2017 il commence en résidence chez Rodrigo Garcia a Montpellier, l’écriture d’une conférence performée autour de la déclaration de Khadafi sur la probable crypto arabité de Shakespeare dont le vrai nom serait la version anglicisée Shaykh Zoubayr.


Emmanuel Lesoulié

Formation au conservatoire de Lyon

Cofondateur du Théâtre de L’Iris à Villeurbanne à la fin des années 80, il travaille avec de nombreux metteurs en scène de la région lyonnaise.

Il collaborera en tant qu’interprète durant plusieurs années aux créations du chorégraphe Nasser Martin Gousset.

Au début des années 90, il rejoint le groupe de recherche Art, Cultures et Développement au sein de Handicap International. Il participe à plusieurs missions pour le compte de cette ONG, en Lituanie et dans la région lyonnaise, auprès de personnes handicapées mentales. Ce travail auprès de personnes en situation de handicap se poursuivra après son arrivée dans la région Paca.

Il cofonde sur Marseille en 2001 Le Larynx, collectif d’artistes multidisciplinaires qui sera en résidence au Théâtre du Merlan durant 4 années. Cette résidence lui permettra de mener un travail autour du langage et de ses déformations auprès de nombreux publics des quartiers nord de Marseille jusqu’en Colombie.

Il participe également à plusieurs créations du groupe vocal le nom commun.